Jean-Paul Bernard
chef-opérateur du son
La rencontre improbable de Paco, un espagnol qui plaît aux femmes, et de Nino, un petit émigré russe qui aimerait bien plaire à une femme. Leur amitié naissante les mènera sur les routes de Bretagne, à la recherche de l'amour.
Prix du Jury Cannes 1997
César meilleure musique 1998
interprétation :
Sergi Lopez: Paco | Sacha Bourdo: Nino | Elisabeth Vitali: Marinette | Marie Matheron: la femme aux enfants | Basile Sieouka: Baptiste | Hélène Foubert: la femme de Baptiste | Olivier Guehenneux: Antoine | Vanina Delannoy: la femme hystérique | Mélanie Leray: Guenaelle
l'équipe :
Scénario & réalisation: Manuel Poirier, Jean-François Goyet |
Premier assistant: Christian Portron |
Image: Nara Keo Kosal |
Son: Jean-Paul Bernard |
Perchmans: Philippe Blanche & Cyril Moisson |
Montage: Yann Dedet |
Musique: Bernardo Sandoval |
Directeur de production: Malek Hamzaoui |
Producteur délégué: Maurice Bernart |
Production Salome SA - Diaphana
”L'espoir en marche.”
Sophie Grassin - L'express”La chevauchée fantasque. En Bretagne, les mésaventures d'un duo épatant…”
Olivier Séguret – Libération”Western est une oeuvre de guérison lançant gaillardement un "Pourquoi pas!" et qui analyse le fait que le vrai homme de coeur est celui qui croit, surtout, aux réels petits bonheurs du quotidien.”
Luc Honorez - le Soir”Paco et Nino arpentent la campagne. Avec ce duo d'anthologie, Manuel Poirier a bâti un road movie bigouden burlesque et généreux.”
Vincent Remy – Télérama”Ce qui fait la force du cinéma de Manuel Poirier, c'est cet élan qui nous pousse toujours à croire que, malgré tout, il faut vivre. Ce qui veut dire s'amuser, dit Nino. Et rêver aussi de mondes toujours meilleurs, parce qu'il n'y a que ça qui nous pousse à agir et nous fait décoller du sol.”
Les Inrocks”Estampillé "Bzh" et servi par deux acteurs touchants d’humilité (sorte de Laurel et Hardy chez les Bretons), le dernier film de Manuel Poirier nous emmène faire un joyeux petit tour, au rythme d’une musique (signée Bernardo Sandoval) profondément sympathique. Poétique aussi. Parce que ”Western” est une comédie grave et légère, tout remplie de poésie. De la poésie des sentiments et de la simplicité des choses.”
Philippe Leclercq - CNDP« J’ai eu un coup de coeur, il y a pas mal de temps, pour le port du Guilvinec, ses environs, et ses chalutiers. Lieu intense de poésie et de réalité. Je m’étais promis d’y tourner un jour. Le Finistère, avec ses côtes sauvages, qui a gardé son authenticité, s’est imposé à moi, comme une évidence, pour le tournage en scope de «Western».
Depuis quelques années j’avais l’idée du film en tête. Deux jeunes étrangers, très différents l’un de l’autre, dans leurs personnalités et aussi dans leurs rapports aux femmes et à l’amour. Réunir leurs différences était à la fois important et intéressant dans mon esprit. Je voulais faire un road-movie, fait de nombreuses rencontres, en pays breton, pour suivre le parcours de leur amitié, dans le contexte de notre pays d’aujourd’hui…
Paco, je savais que c’était Sergi Lopez. J’avais choisi Sergi pour jouer dans « La petite amie d’Antonio ». Je ne le connaissais pas alors, il n’avait jamais tourné. Depuis il a joué dans tous mes films. « Western » concrétise notre travail et notre amitié. Nino, je n’avais pas d’idée. J’ai choisi Sacha Bourdio après deux rencontres. Tout ce que je savais de Sacha, c’est qu’il venait de Russie, qu’il voulait être comédien. Je me suis fié à mon instinct. J’aime choisir les comédiens, d’abord pour leur personnalité et ce qui peut nous unir dans une démarche commune. Que le talent dans le film soit aussi le reflet des rapports que l’on a entre nous au-delà du travail.
Ce vrai plaisir des rapports humains et d’amitié que j’ai eu avec Sergi et Sacha, je l’ai eu aussi avec Bernardo Sandoval qui a écrit et interprété la musique de « Western ». Un lien s’est créé entre lui, moi et le film. Et sa musique qui vient de l’âme accompagne le voyage de Paco et Nino. »
[ Né au Pérou, Manuel Poirier passe son enfance à Paris. Ouvrier, ébéniste, éducateur pour jeunes en difficulté, il multiplie les petits emplois. Cinéaste autodidacte, il réalise plusieurs courts métrages à partir de 1984, dont "La première journée de Nicolas" et "La lettre à Dédé", des portraits de jeunes libérés de prison confrontés aux difficultés de leur réinsertion. En 1992, il réalise son premier long métrage, "La petite amie d'Antonio", avec Sergi Lopez, un acteur catalan fidèle dans sa filmographie. Ce film est remarqué pour son ancrage social et un ton nouveau dans le cinéma français. Ce style se confirme avec "... À la campagne" (1994). Dans "Attention, fragile"(1995), Manuel Poirier dépeint le mal-être d'une jeunesse sans rêves. "Marion" (1996) évoque la complexité des liens familiaux et montre un respect de l'enfant inhabituel au cinéma. "Western" (1997), un road movie tourné en Bretagne, reçoit le prix du jury à Cannes et est plébiscité par le public. En 2000, le réalisateur retrouve Lima pour tourner "Te quiero". Puis, dans le documentaire "De la lumière quand même", il donne la parole aux enfants placés en foyers ou en familles d'accueil.
Les films de Manuel Poirier évoquent souvent la difficulté de vivre, tout en mettant en évidence les plaisirs simples et le bonheur possible. "Les femmes... ou les enfants d'abord...", est une chronique des tourments de la quarantaine. En 2003, "Chemins de traverse" met en scène les relations père/fils. "Le sang des fraises", en 2005, traîte de l'adolescence et du passage. En 2006, "La Maison", évoque la nostalgie et les souvenirs. Et avec "Le café du pont" en 2010, librement inspiré du roman autobiographique de Pierre Perret, Manuel Poirier signe un film volontairement optimiste sur l'enfance. ]
Une cinquantaine de longs métrages, souvent de belles aventures humaines, des immersions intenses au coeur d'univers singuliers, avec chaque fois tout à réinventer.
Une quarantaine de moyens & courts métrages, la meilleure façon peut-être de mettre le pied à l'étrier, de faire des rencontres, d'explorer les arcanes du métier, et puis un jour de transmettre un peu de ce que l'on a appris.
Du mouvement hip-hop aux chercheurs du CNRS, en passant par les cafés de Belleville, l'arrivée du surf à Biarritz ou la fabrication du carton ondulé : une école de la découverte.
Quelques incursions au théâtre, où l'aventure diffère de celle du cinéma, dans son rapport particulier au temps, à l'espace et au silence.
Jazz, chanson française, pop new-wave ou formations plus expérimentales, j'ai commencé en compagnon de la musique.
Masterclass pour comédiens, illustration sonore, films en suspend ou inachevés, publicités : des expériences diverses.