Jean-Paul Bernard
chef-opérateur du son
Les aventures de Victor et de son fils Felix, 16 ans, racontent une histoire d’errance, drôle et émouvante. Un road-movie sur les sentiments contradictoires qu’un père et un fils peuvent éprouver l’un pour l’autre.
interprétation :
Sergi Lopez: Victor | Kevin Miranda: Félix | Lucy Harrison: Roselyne | Mélodie Marcq: Myriam | Jacques Bosc: Jacques | Alain Bauguil: Ernest | Yre Coulibaly: Miranda
l'équipe :
Scénario: Manuel Poirier |
1er assistant réalisateur: Christian Portron |
Image: Christophe Beaucarne |
Son: Jean-Paul Bernard |
Perchman: Nicolas Favre |
Maquillage: Françoise Bosc |
Costumes: Catherine Plée |
Montage: Joël Jacovella |
Montage son: Céline Jolivet |
Mixage: Patrick Ghislain |
Musique: Bernardo Sandoval |
Directeur de production: Hervé Duhamel |
Production: Pan Européenne
”Manuel Poirier signe ici son plus beau film.”
Amélie Dubois - Les Inrockuptibles”Un partage plein de sensibilité, de pudeur et d'humanité dans lequel on accompagne bien volontiers Manuel Poirier.”
Marianne Spozio - A voir à lire”Cette ode à l'amour filial touche des cordes très profondes, trouve des notes extrêmement nuancées, de détresse, de tendresse, sans cesser de garder une simplicité de chanson naturaliste, complainte de paumés sur les chemins de l'amour.”
Marie-Noëlle Tranchant - Le Figaro”Manuel Poirier a réduit les bandes de copains de 'Western' ou de '…à la campagne' au duo père-fils, gagnant en épure plusieurs arpents de profondeur. Il émonde en passant bavardages et paysages au profit de ce qui compte.”
Dominique Widemann - L'Humanité”Le film semble ainsi se dérouler simplement, mais se gorge peu à peu d'une intensité invisible. Sans nous en rendre compte, nous voilà de plus en plus proches de ce père. De plus en plus en phase avec le mouvement de révolte de son fils. Bouleversés, quand les deux arrivent enfin à faire un vrai pas l'un vers l'autre. C'est simple? C'est beau.”
Aden | Le Monde”Avec Chemins de traverse - beau titre pour souligner combien les voies du coeur ne peuvent être de grands boulevards au tracé rectiligne, mais empruntent forcèment les méandres des "routes secondaires" (...) - Manuel Poirier réalise un film tout de pudeur, de sous-entendus, d'allusions furtives à une relation conflictuelle qui peu à peu se résout dans la compréhension réciproque.”
Amélie Dubois - Les Inrockuptibles”Un partage plein de sensibilité, de pudeur et d'humanité dans lequel on accompagne bien volontiers Manuel Poirier.”
Marianne Spozio - A voir à lire”Manuel Poirier signe ici son plus beau film.”
Amélie Dubois - Les Inrockuptibles”Cette ode à l'amour filial touche des cordes très profondes, trouve des notes extrêmement nuancées, de détresse, de tendresse, sans cesser de garder une simplicité de chanson naturaliste, complainte de paumés sur les chemins de l'amour.”
Marie-Noëlle Tranchant - Le Figaro”Manuel Poirier a réduit les bandes de copains de 'Western' ou de '…à la campagne' au duo père-fils, gagnant en épure plusieurs arpents de profondeur. Il émonde en passant bavardages et paysages au profit de ce qui compte.”
Dominique Widemann - L'Humanité”Avec Chemins de traverse - beau titre pour souligner combien les voies du coeur ne peuvent être de grands boulevards au tracé rectiligne, mais empruntent forcèment les méandres des "routes secondaires" (...) - Manuel Poirier réalise un film tout de pudeur, de sous-entendus, d'allusions furtives à une relation conflictuelle qui peu à peu se résout dans la compréhension réciproque.”
Amélie Dubois - Les Inrockuptibles”Le film semble ainsi se dérouler simplement, mais se gorge peu à peu d'une intensité invisible. Sans nous en rendre compte, nous voilà de plus en plus proches de ce père. De plus en plus en phase avec le mouvement de révolte de son fils. Bouleversés, quand les deux arrivent enfin à faire un vrai pas l'un vers l'autre. C'est simple? C'est beau.”
Aden | Le Monde« Avec Poirier on parle de plein de choses, d’autant plus que l’on est très amis maintenant. On parle des gens, des femmes, des hommes, de tout… Mais on ne parle pas énormément des personnages. Quand j’ai lu le scénario, il était super émouvant, il y avait plein de moments très drôles, c’était tout le temps surprenant, tu ne savais pas par où ça allait aller et c’était très bien écrit. Je crois que c’est un film où tout le monde peut se reconnaître et se projeter. Beaucoup de gens sont pères et tout le monde a eu un père, ou sinon connu l’absence d’un père, d’une mère. Ça touche quelque chose d’essentiel dans nos vies.
Manuel a une façon très audacieuse de travailler. Il n’a pas peur d’échapper à beaucoup de conventions. Il ne dessine jamais de story-boards, il ne fait pas son film tout seul dans son bureau. Il a besoin que les autres existent autour de lui pour faire sa mise en scène. Et celle-ci commence dès le casting. Sur le tournage, il prend le temps de regarder autour de lui, d’installer l’espace, de faire une répétition pour trouver l’inspiration. Manuel est toujours dans le risque, il ne sait pas le film qu’il va faire, il ne sait pas comment il va tourner les scènes, il n’y a pas de marquage au sol. Il fait confiance à tout ce qu’il nous raconte, à l’ambiance, au fait que l’on tourne dans l’ordre chronologique. Tout ce que tu es en train de vivre sur le tournage nourrit ton personnage et ça permet à toute l’équipe de participer vraiment à l’histoire. »
[ Né au Pérou, Manuel Poirier passe son enfance à Paris. Ouvrier, ébéniste, éducateur pour jeunes en difficulté, il multiplie les petits emplois. Cinéaste autodidacte, il réalise plusieurs courts métrages à partir de 1984, dont "La première journée de Nicolas" et "La lettre à Dédé", des portraits de jeunes libérés de prison confrontés aux difficultés de leur réinsertion. En 1992, il réalise son premier long métrage, "La petite amie d'Antonio", avec Sergi Lopez, un acteur catalan fidèle dans sa filmographie. Ce film est remarqué pour son ancrage social et un ton nouveau dans le cinéma français. Ce style se confirme avec "... À la campagne" (1994). Dans "Attention, fragile"(1995), Manuel Poirier dépeint le mal-être d'une jeunesse sans rêves. "Marion" (1996) évoque la complexité des liens familiaux et montre un respect de l'enfant inhabituel au cinéma. "Western" (1997), un road movie tourné en Bretagne, reçoit le prix du jury à Cannes et est plébiscité par le public. En 2000, le réalisateur retrouve Lima pour tourner "Te quiero". Puis, dans le documentaire "De la lumière quand même", il donne la parole aux enfants placés en foyers ou en familles d'accueil.
Les films de Manuel Poirier évoquent souvent la difficulté de vivre, tout en mettant en évidence les plaisirs simples et le bonheur possible. "Les femmes... ou les enfants d'abord...", est une chronique des tourments de la quarantaine. En 2003, "Chemins de traverse" met en scène les relations père/fils. "Le sang des fraises", en 2005, traîte de l'adolescence et du passage. En 2006, "La Maison", évoque la nostalgie et les souvenirs. Et avec "Le café du pont" en 2010, librement inspiré du roman autobiographique de Pierre Perret, Manuel Poirier signe un film volontairement optimiste sur l'enfance. ]
Une cinquantaine de longs métrages, souvent de belles aventures humaines, des immersions intenses au coeur d'univers singuliers, avec chaque fois tout à réinventer.
Une quarantaine de moyens & courts métrages, la meilleure façon peut-être de mettre le pied à l'étrier, de faire des rencontres, d'explorer les arcanes du métier, et puis un jour de transmettre un peu de ce que l'on a appris.
Du mouvement hip-hop aux chercheurs du CNRS, en passant par les cafés de Belleville, l'arrivée du surf à Biarritz ou la fabrication du carton ondulé : une école de la découverte.
Quelques incursions au théâtre, où l'aventure diffère de celle du cinéma, dans son rapport particulier au temps, à l'espace et au silence.
Jazz, chanson française, pop new-wave ou formations plus expérimentales, j'ai commencé en compagnon de la musique.
Masterclass pour comédiens, illustration sonore, films en suspend ou inachevés, publicités : des expériences diverses.