Jean-Paul Bernard

chef-opérateur du son

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affiche du film De la lumière quand même, de Manuel Poirier

De la lumière quand même

de Manuel Poirier

Quatre enfants, âgés de 9 à 12 ans, placés en foyer et en famille d'accueil. Chacun témoigne de sa vie, de ses souvenirs singuliers, de ses attentes. Michaël vit dans un foyer en Normandie, Sébastien dans la région lilloise, Medhi dans les Yvelines et Ali dans une famille d'accueil à Tarascon.

l'équipe :

Réalisation: Manuel Poirier | Assistant réalisateur: Christian Porton | Image: Nara Keo Kosal | Assistant opérateur: Didier Soubrier | Son : Jean-Paul Bernard | Montage: Catherine Quesemand | Mixage : Christian Fontaine | Directeur de production: Claude Szlagman | Producteur: Gilles de Maistre | Production : Tetramedia France, 2000, 16mm, couleur, 1h29 - Sortie : 6 décembre 2000

  • ”Au coeur de ce documentaire, la parole de l’enfant n’est jamais revancharde, ni accusatrice. Ponctuée de sourires, elle laisse encore planer l’espoir d’un futur ouvert pour ces petits "marginaux malgré eux".”

    Elysabeth François - Chronic'Art
  • ”Le dévoilement de ces chemins difficiles nous concerne parce qu'il pose de la façon la plus nue, la plus touchante qui soit, la question de la vie en société aujourd'hui. A la fois scandaleuse et délicieuse, cette audace au cinéma qui consiste à ne pas saturer le temps d'actions multiples mais, au contraire, à s'en remettre à son seul passage (ce qui donne de longs plans séquence ouverts au hasard des mots et des expressions sur le visage de celui qui parle) est la marque d'une attention à la présence humaine.”

    Hélène Raymond - Fluctuat Net
  • ”En persévérant dans ces face-à-face, Manuel Poirier réussit à devenir un révélateur, non pas du malheur, jamais directement avoué, mais de tout ce qu'il est possible de faire pour s'en défendre.”

    Frédéric Strauss - Télérama
  • ”La question favorite de Manuel Poirier est « pourquoi ? », et ses pourquoi le conduisent souvent à l'impasse. Mais, comme on est au cinéma et que Manuel Poirier sait filmer les visages, il capture des moments d´émotion intense.”

    Thomas Sotinel - Le Monde
  • ”Au coeur de ce documentaire, la parole de l’enfant n’est jamais revancharde, ni accusatrice. Ponctuée de sourires, elle laisse encore planer l’espoir d’un futur ouvert pour ces petits "marginaux malgré eux".”

    Elysabeth François - Chronic'Art
  • ”En persévérant dans ces face-à-face, Manuel Poirier réussit à devenir un révélateur, non pas du malheur, jamais directement avoué, mais de tout ce qu'il est possible de faire pour s'en défendre.”

    Frédéric Strauss - Télérama
  • ”Le dévoilement de ces chemins difficiles nous concerne parce qu'il pose de la façon la plus nue, la plus touchante qui soit, la question de la vie en société aujourd'hui. A la fois scandaleuse et délicieuse, cette audace au cinéma qui consiste à ne pas saturer le temps d'actions multiples mais, au contraire, à s'en remettre à son seul passage (ce qui donne de longs plans séquence ouverts au hasard des mots et des expressions sur le visage de celui qui parle) est la marque d'une attention à la présence humaine.”

    Hélène Raymond - Fluctuat Net
  • ”La question favorite de Manuel Poirier est « pourquoi ? », et ses pourquoi le conduisent souvent à l'impasse. Mais, comme on est au cinéma et que Manuel Poirier sait filmer les visages, il capture des moments d´émotion intense.”

    Thomas Sotinel - Le Monde
réalisateur

« Faire ce documentaire, c'était pour moi un moyen de donner la parole à quelques enfants qui vivent hors de leur contexte familial, placés en foyer ou en famille d'accueil. Tenter de faire un film sur eux mais aussi pour eux. Leur donner la possibilité de s'exprimer, d'être entendu et peut-être un peu mieux compris. J'avais rencontré Mickaël, Sébastien, Médhi et Ali, pour la 1ère fois, à l'occasion d'un documentaire pour France 3 sur l'enfance en France. Ils m'ont été présenté par le secteur éducatif en réponse à ma demande de rencontrer seulement des enfants qui voulaient s'exprimer, par besoin ou par envie, sur leur situation, leurs attentes et sur ce qu'ils vivaient. Ma rencontre avec ces 4 enfants a été déterminante. L'émotion que j'ai ressentie, l'intensité de ce qu'ils vivaient et l'envie qu'ils avaient de s'exprimer m'ont décidé à leur consacrer un film. Un documentaire de cinéma pour prendre le temps de les écouter et de les regarder. Tenter de faire un film sur des enfants qui vivent aujourd'hui sous la responsabilité de la société, de notre société. »

[ Né au Pérou, Manuel Poirier passe son enfance à Paris. Ouvrier, ébéniste, éducateur pour jeunes en difficulté, il multiplie les petits emplois. Cinéaste autodidacte, il réalise plusieurs courts métrages à partir de 1984, dont "La première journée de Nicolas" et "La lettre à Dédé", des portraits de jeunes libérés de prison confrontés aux difficultés de leur réinsertion. En 1992, il réalise son premier long métrage, "La petite amie d'Antonio", avec Sergi Lopez, un acteur catalan fidèle dans sa filmographie. Ce film est remarqué pour son ancrage social et un ton nouveau dans le cinéma français. Ce style se confirme avec "... À la campagne" (1994). Dans "Attention, fragile"(1995), Manuel Poirier dépeint le mal-être d'une jeunesse sans rêves. "Marion" (1996) évoque la complexité des liens familiaux et montre un respect de l'enfant inhabituel au cinéma. "Western" (1997), un road movie tourné en Bretagne, reçoit le prix du jury à Cannes et est plébiscité par le public. En 2000, le réalisateur retrouve Lima pour tourner "Te quiero". Puis, dans le documentaire "De la lumière quand même", il donne la parole aux enfants placés en foyers ou en familles d'accueil.

Les films de Manuel Poirier évoquent souvent la difficulté de vivre, tout en mettant en évidence les plaisirs simples et le bonheur possible. "Les femmes... ou les enfants d'abord...", est une chronique des tourments de la quarantaine. En 2003, "Chemins de traverse" met en scène les relations père/fils. "Le sang des fraises", en 2005, traîte de l'adolescence et du passage. En 2006, "La Maison", évoque la nostalgie et les souvenirs. Et avec "Le café du pont" en 2010, librement inspiré du roman autobiographique de Pierre Perret, Manuel Poirier signe un film volontairement optimiste sur l'enfance. ]

Les films de Manuel Poirier sur ce site :

Affiche du film Le café du pont, de Manuel Poirier Affiche du film La maison, de Manuel Poirier Affiche du film Le sang des fraises, de Manuel Poirier Affiche du film Chemins de traverse, de Manuel Poirier Affiche du film Les femmes ou les enfants d'abord, de Manuel Poirier Affiche du film Te quiero, de Manuel Poirier Affiche du film De la lumière quand même, de Manuel Poirier Affiche du film Western, de Manuel Poirier Affiche du film Marion, de Manuel Poirier Affiche du film Attention fragile, de Manuel Poirier Affiche du film … à la campagne, de Manuel Poirier Affiche du film La petite amie d'Antonio, de Manuel Poirier