Jean-Paul Bernard
chef-opérateur du son
Dans un petit appartement de Bucarest, une famille se retrouve pour une commémoration religieuse, dont le déroulement est singulièrement pertubé par les chagrins, les peurs, les doutes et les désirs de chacun.
Sélection Officielle Compétition Cannes 2016
interprétation :
Mimi Branescu: Lary | Catalina Moga: Laura | Bogdan Dumitrache: Relu | Marin Grigore: Sebi | Rolando Matsangos: Gabi | Judith State: Sandra | Ilona Brezoianu: Cami | Dana Dogaru: Mme Mirica | Tatiana Iekel: Evelina | Ana Ciontea: Tante Ofelia | Andi Vasluianu: Mihaita | Simona Ghita: Simona | Ioana Craciunescu: Mme Popescu | Marian Râlea: Mr Popescu | Sorin Medeleni: Toni | Valer Dellakeza: Le prêtre
l'équipe :
Scénario et Réalisation: Cristi Puiu |
1er Assistant Réalisation: Marius Olteanu |
Image: Barbu Balasoiu |
1ère assistante caméra: Boroka Biro |
2ème assistant caméra: Radu Bondoc |
Son: Jean-Paul Bernard |
Perchman: Nick Comarzan |
Décors: Cristina Barbu |
Costumes: Maria Pitea |
Accessoiriste: Ionel Nicolae |
Scripte: Andra Barbuica |
Montage: Letitia Stefanescu, Ciprian Cimpoi |
Montage son: Filip Muresan |
Mixage: Christophe Vingtrinier |
Production: Mandragora / Alcatraz
”Le tour de force de Puiu est de faire entrer l’Histoire mais aussi le monde, bien au-delà des frontières roumaines, dans un appartement typique de la moyenne bourgeoisie de Bucarest, captant un enchaînement frénétique de conversations en plan-séquence et point de vue unique (…) L’écriture cinématographique de Puiu, son projet de cinéaste sont comparables à l’oeuvre des grands écrivains russes ou de Balzac. Rien de moins.”
Olivier Père - Arte”Cristi Puiu a gardé la même ligne, implacable, rigoureuse, formaliste, qui fonctionne sur la longueur parfois volontariste des plans, et un humour plus pince-sans-rire que le plus pince-sans-rire des pince-sans-rire.”
Jean-Baptiste Morain - Les Inrocks”L’argument de ce film, aux longs plans-séquences, d’un naturel époustouflant, bénéficie d’une mise en scène impressionnante, pour le coup, d’une vraie liberté et d’une audace autrement plus passionnantes et excitantes…”
Jean-Claude Raspiengeas - La Croix”Puiu, dont le projet pourrait apparaître de loin similaire à nombre de films placés sous le double héritage de Pialat et de Cassavetes, dynamite le chemin attendu du règlement de comptes autour d’un déjeuner dominical par le rire nerveux de ces corps fatigués et une ironie mordante qui déleste les intrigues familiales de leur pesanteur.”
Josué Morel - Critikat.com”Sieranevada est bourré d’émotions à craquer, d’une urgence qui saute à la gorge. Il commence par une scène de ménage en voiture, se poursuit par des engueulades en tout genre et se termine par un fou rire. Cela soûle, décoiffe, ouvre un appétit d’ogre, bouscule la tranquillité de nos cinémas repus, blasés, raplaplas.”
Eric Neuhoff - Le Figaro”A première vue, Sieranevada s’inscrit dans le champ bien identifié du cinéma d’auteur roumain, par son écriture en longs plans-séquences, ses conversations homériques virant à l’absurde, son approche très prosaïque, qui ne cherche pas à enjoliver la banalité du décor(…) Mais le film ne se réduit pas à cela. Ce qui travaille le cinéma de Puiu, c’est la retranscription d’un temps quasi réel, où le récit se donne dans une seule et longue coulée, qui a valeur de révélation lente.”
Mathieu Macheret - Le Monde”Seul maître à bord, Cristi Puiu nous donne à voir et à entendre uniquement ce qu’il veut (…) Multipliant les plans séquences d’une complexité inouïe au regard de l’exiguïté des espaces, sa mise en scène se réinvente en permanence et fait preuve d’un dynamisme réjouissant.”
Stéphanie Belpêche - Le Journal du Dimanche”Si Vladimir et Estragon attendent Godot ; ici mère, tante, enfants, neveux et même voisins attendent le borsch. Ça ne manque pas d'absurde, ni de longueurs mais c'est plus drôle. Cristi Puiu, dont on n'a pas oublié ”La mort de Dante Lazarescu”, manie cet humour roumain cinglant dans un huis-clos que la caméra empêche d'être théâtral.”
Fernand Denis - La Libre Belgique”Cristi Piu signe une réalisation très originale où ses personnages (incroyable galerie !) et l’action sont souvent hors-champ, sollicitant ainsi l’attention du spectateur et faisant appel à son intelligence, là où la plupart des films pêchent souvent par trop de didactisme.»
Jean-Christian Hay - Gala”Sur un mode tragi-comique, le cinéaste roumain Cristi Puiu met en scène avec maestria un drame familial(…) Un réalisateur qui passe aussi facilement du rire aux larmes est vraiment quelqu'un de bien.”
Pierre Murat - Télérama[ Cristi Puiu est né à Bucarest en 1967. Il commence à peindre à l'âge de 10 ans. Etudiant à l’Ecole Supérieure d’Arts Visuels de Genève, il tourne plusieurs courts métrages et documentaires dans les années 1990. En 1996, il obtient son diplôme de cinéma avec le documentaire "5.12 Budapest, La Gare du Nord". Après son retour en Roumanie, il continue à peindre et co-écrit des scénarios avec Razvan Radulescu et Lucian Pintilie. En 2001, il réalise son premier long métrage, "Le matos et la thune", un road-movie qui est sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs et reçoit plusieurs prix dans des festivals internationaux. Après avoir reçu l’Ours d’Or du meilleur court-métrage à Berlin en 2004 pour "Une cartouche de Kent et un paquet de café", Cristi Puiu réalise "La mort de M. Lazarescu", qui reçoit le prix "Un Certain Regard" à Cannes en 2005, ainsi que de nombreux autres prix. "Aurora", son troisième long métrage - le second de la série "Six histoires de la périphérie de Bucarest" -, a également été présenté à Cannes dans la section "Un Certain Regard" en 2010. ]
Une cinquantaine de longs métrages, souvent de belles aventures humaines, des immersions intenses au coeur d'univers singuliers, avec chaque fois tout à réinventer.
Une quarantaine de moyens & courts métrages, la meilleure façon peut-être de mettre le pied à l'étrier, de faire des rencontres, d'explorer les arcanes du métier, et puis un jour de transmettre un peu de ce que l'on a appris.
Du mouvement hip-hop aux chercheurs du CNRS, en passant par les cafés de Belleville, l'arrivée du surf à Biarritz ou la fabrication du carton ondulé : une école de la découverte.
Quelques incursions au théâtre, où l'aventure diffère de celle du cinéma, dans son rapport particulier au temps, à l'espace et au silence.
Jazz, chanson française, pop new-wave ou formations plus expérimentales, j'ai commencé en compagnon de la musique.
Masterclass pour comédiens, illustration sonore, films en suspend ou inachevés, publicités : des expériences diverses.