Jean-Paul Bernard
chef-opérateur du son
Depuis quinze ans - du Bronx aux Minguettes - dans des villes et leurs banlieues, s'est imposé un mouvement artistique rebelle, le « hip-hop » qui à travers graffs, rap et danse permet à une jeunesse exclue de dire: j'existe!. Qui sont les danseurs de ce « mouv » ? Leurs parcours, leurs rages, leurs rêves, leurs espoirs ? Qu'est-ce qui fait que toute une génération - qui se vit comme « grillée » - se reconnaît dans l'énergie particulière de cette culture ? D'où vient la beauté sauvage de ce langage des corps (inventé sur des cartons à même le sol) passant aujourd'hui de la rue à la scène et bousculant tous les codes de la danse contemporaine? Un voyage initiatique à travers les paysages lunaires - friches industrielles, caves, cités, centres urbains anonymes - à la rencontre de quelques-uns des personnages de cette aventure pour restituer une parole véritable - intime - à tous ceux que l'on n'entend plus d'ordinaire qu'à travers le prisme déformé des médias, lorsque brûle la banlieue au journal de 20 heures.
avec les compagnies :
Aktuel Force (Saint-Denis) | Accrorap (Saint-Priest) | Azanie (Lyon) | Käfig (Saint-Priest) | B.D.T (Paris) | Melting Spot (Villeneuve d'Ascq) | Street Boy'z | Traction Avant (Vénissieux) | les graffeurs de T.W.A. (The Wild Artists) |
Aktuel Force (Saint-Denis) | Accrorap (Saint-Priest) | Azanie (Lyon) | Käfig (Saint-Priest) | B.D.T (Paris) | Melting Spot (Villeneuve d'Ascq) | Street Boy'z | Traction Avant (Vénissieux) | les graffeurs de T.W.A. (The Wild Artists)
l'équipe :
Assistant: Alain Raoust |
Image: Denis Gheerbrandt, José Reynes, Christophe Pollock, Didier Laurent, Jérôme Peyrebrune |
Son: Jean-Paul Bernard |
Montage: Janice Jones |
Mixage: Yves Laisne |
Production déléguée: Yvon Davis |
Coproduction: Agat Films & Cie / Arte
[ Cinéaste engagé et passionné, Jean-Pierre Thorn débute à Aix en Provence par des mises en scène de théâtre, "Les fusils de la mère Carrar" et "Ste Jeanne des abattoirs" de Bertold Brecht. Il tourne en 1965 son premier court métrage, "Emmanuelle", puis son premier long en 1968, au coeur de l'usine occupée de Renault-Flins. "Oser lutter oser vaincre, Flins 68", demeure un exemple du cinéma militant, régulièrement projeté pour soutenir des actions syndicales. En 1969, il abandonne le cinéma pour s'embaucher comme ouvrier O.S. à l'usine métallurgique Alsthom de St Ouen. En 1978, il est co-animateur de la distribution du programme de dix films intitulé "Mai 68 par lui-même". Il réalise en 1980 son second long métrage, "Le dos au mur", témoignage de l'intérieur sur son expérience ouvrière. Son premier long métrage de fiction, "Je t’ai tans la peau" (1990), raconte le destin d’une femme religieuse puis dirigeante syndicale, se suicidant au lendemain de la victoire de la gauche de 1981. Depuis 1992 il collabore avec le mouvement hip hop, et réalise trois films devenus emblématiques : "Génération Hip Hop", "Faire kiffer les anges" et "On n’est pas des marques de vélo". En 2006, son film documentaire "Allez Yallah !" raconte l’épopée d’une caravane de femmes luttant, des deux côtés de la Méditerranée, contre la régression de leurs droits remis en cause par la montée des intégrismes religieux. Il signe un nouveau film-manifeste en 2011, avec "93, la belle rebelle", qui brosse 40 années de résistance musicale en Seine Saint-Denis. En 2018, dans "L'âcre parfum des immortelles", récit enflammé d’une passion amoureuse où se mêle la folle espérance soulevée par Mai 68, Jean-Pierre Thorn remonte le fil de sa vie pour retrouver les figures rebelles qui ont peuplé ses films. ]
Une cinquantaine de longs métrages, souvent de belles aventures humaines, des immersions intenses au coeur d'univers singuliers, avec chaque fois tout à réinventer.
Une quarantaine de moyens & courts métrages, la meilleure façon peut-être de mettre le pied à l'étrier, de faire des rencontres, d'explorer les arcanes du métier, et puis un jour de transmettre un peu de ce que l'on a appris.
Du mouvement hip-hop aux chercheurs du CNRS, en passant par les cafés de Belleville, l'arrivée du surf à Biarritz ou la fabrication du carton ondulé : une école de la découverte.
Quelques incursions au théâtre, où l'aventure diffère de celle du cinéma, dans son rapport particulier au temps, à l'espace et au silence.
Jazz, chanson française, pop new-wave ou formations plus expérimentales, j'ai commencé en compagnon de la musique.
Masterclass pour comédiens, illustration sonore, films en suspend ou inachevés, publicités : des expériences diverses.