Jean-Paul Bernard
chef-opérateur du son
Retranché dans les dernières divisions, un petit club de foot marseillais, qui manque cruellement de subventions, est menacé de disparaître. Son fondateur, Gaston, et son entraîneur, Francis, décident alors de participer à un tournoi amateur, La Mondialette, organisé parallèlement à la Coupe du monde 1998. C'est ainsi qu'Igor, le gardien de but, Doumé, Méu, Michel, Toinou, Languillé, Robert et les autres vont s'évertuer à retrouver leur gloire perdue... Mais pour remporter la victoire, l'équipe, composée de branquignols caractériels, doit absolument éviter les coups fourrés en tous genres. Ce qui n'est pas, bien sûr, une mince affaire !
interprétation :
Joël Cantona: Francis | Patrick Bosso: José | Sacha Bourdo: Igor | Christian Charmetant: Louis Lefèvre | Albert Cantona: Gaston | Georges Rostan: Momie | Atmen Kelif: Toinou | Olivier Brocheriou: Languillé | Belkacem Tir: Eros | Robert Assolen: Michel | Cyril Lecomte: Albert | Gérard Dubouche: Méu | Michaël Aragones: Doumé | Pierre Lopez: Lulu | Josselin Siassia: Makénéné | Mikaël Piris: Robert Blanco | Cécile Paoli: Inès | Viviane Cayol: Mme Delajette | Catherine Lecoq: Luciana | M'bembo: Nena | Franck Fernandel: Maxime Ferdinand | Stéphane Freiss: L'arbitre
l'équipe :
Scénario: Philippe Dajoux, Jacques Pibarot, Marie-Pierre Huster |
Image: Serge Dell'Amico |
Son: Jean-Paul Bernard |
Perchman: Karim Belfitha |
Décors: Richard Cahours de Virgile |
Montage: Claude-France Husson |
Montage son: Frédéric Demolder |
Mixage: Philippe Baudhuin |
Musique: Manu Katche, 13 NRV |
Régie générale: Julie Bordes |
Direction de production: Bernard Bolzinger |
Producteurs: Louis Becker, Thierry Lhermitte |
Production: ICE3 |
Distribution: AMLF
”Philippe Dajoux atteint un triple but : séduire les Marseillais, distraire les amateurs de foot et dilater la rate des farceurs en herbe.”
A. M. - Le Parisien”Ça parle de football, on admirera donc la cohérence : Les Collègues est une comédie 100 % filmée avec les pieds. L'histoire, ”made in Marseille” comme le dit l'affiche, est celle d'un petit club de quartier, décidé à remporter par tous les moyens un tournoi amateurs, la ”Mondialette”. Les ringards footeux de My name is Joe, de Ken Loach, étaient immédiatement drôles et chaleureux. Ceux-là sont au mieux inexistants (pauvre Atmen Kelif, ex-Deschiens, flanqué d'un personnage fantôme), au pire débiles et antipathiques. Exemples de gag moyen : un joueur est sourd, on doit crier pour lui parler ; un autre sort de prison et file des coups de boule à tout ce qui passe. Ha, ha, ha... ! Depuis les retraites méritées de Max Pécas et de Philippe Clair, on croyait le cinéma français débarrassé des nanars techniquement déficients. Eh bien non ! Images floues, dialogues pauvres et/ou inaudibles, montage j'm'en foutiste, sans évoquer l'esquisse d'ébauche improprement baptisée scénario : en prenant les Marseillais pour des fadas, Philippe Dajoux a réussi un imparable but contre son camp. Pas sûr qu'il rejoue...”
Aurélien Ferenczi - Télérama( 20 ans après, cette diatribe savoureuse de Télérama me fait toujours rire ! )
[ Né à Marseille, Philippe Dajoux débute dans le métier avec une formation de comédien. Il réalise clips et court métrages, et, en 1998, le film "Les Collègues" - l'idée de ce film est née à la suite de sketches qu'il a réalisés avec des comédiens, non professionnels pour certains; c'est sa rencontre avec Louis Becker qui le décide à en faire un long métrage -. En 2001, il signe une nouvelle comédie, "La Grande vie", pour laquelle il retrouve Sacha Bourdo, Patrick Bosso et Christian Charmetant. Puis "la belle étoile", en 2003, et "Deux au carré" en 2014. Depuis 2006, Philippe Dajoux a réalisé plus de 460 épisodes de "Plus Belle la Vie", ainsi que de nombreux épisodes de "Demain nous appartient", "Petits secrets entre voisins", "Victoire Bonnot" ou "Seconde chance". En 2019, il tourne le long métrage "Vagabondes". ]
Une cinquantaine de longs métrages, souvent de belles aventures humaines, des immersions intenses au coeur d'univers singuliers, avec chaque fois tout à réinventer.
Une quarantaine de moyens & courts métrages, la meilleure façon peut-être de mettre le pied à l'étrier, de faire des rencontres, d'explorer les arcanes du métier, et puis un jour de transmettre un peu de ce que l'on a appris.
Du mouvement hip-hop aux chercheurs du CNRS, en passant par les cafés de Belleville, l'arrivée du surf à Biarritz ou la fabrication du carton ondulé : une école de la découverte.
Quelques incursions au théâtre, où l'aventure diffère de celle du cinéma, dans son rapport particulier au temps, à l'espace et au silence.
Jazz, chanson française, pop new-wave ou formations plus expérimentales, j'ai commencé en compagnon de la musique.
Masterclass pour comédiens, illustration sonore, films en suspend ou inachevés, publicités : des expériences diverses.