Jean-Paul Bernard

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affiche du film Un jour mon père viendra, de Martin Valente

Un jour mon père viendra

de Martin Valente

Bernard, un riche homme d'affaires français établi en Angleterre, sans descendance, découvre à la mort de sa femme des lettres qui lui ont été jadis adressées de France par une petite fille, Chloé, lettres dans lesquelles elle l'appelle avec tendresse "mon papa". Délaissant son manoir empesé et la présidence de son conseil d'administration, Bernard décide de partir à la recherche de "sa" fille inconnue. En Dordogne, il rencontre Gustave, un cuisinier déchu et roublard, porté sur l'alcool depuis la mort de sa femme, la mère de Chloé… Chloé a pris ses distances avec ce père qu'elle juge indigne, d'autant qu'elle va bientôt épouser, lors d'un mariage très chic, un champion de tennis international. Cérémonie pour laquelle elle se cherche un père présentable, via un casting de comédiens… Tandis que Bernard et Gustave sont tous deux persuadés d'être son vrai père.

interprétation :

François Berléand: Bernard | Gérard Jugnot: Gustave | Jamie Bamber: Stephen | Olivia Ruiz: Chloé | Laurent Mouton: Jean Félix Bollaert | Nicolas Marié: Le comédien choisi | Laurence Arné: Suzanne | Hubert Saint-Macary: Le chef cuisinier | Xavier Laurent: Richard | Natasha Cashman: Elisabeth | Sébastien Cotterot: Le traducteur | Colin David Reese: L'ouvrier | Leslie Clack: L'orateur | Louison Roblin: La grand mère | Marc Bertolini: Le patron du café Garibaldi | Marianne Ploquin: Journaliste 2 | Jérôme Thibault: Journaliste 1 | Jean-Claude Calon: Le comédien | Boris Rehlinger: Le chauffeur de taxi | Xavier Pierre: Le concierge | Jean Louis Rettien: Le jardinier | Hervé Lacroix: Le docteur | Eric Moncoucut: Le livreur | Philippe Crespeau: Le tailleur | Flavien Dauvergne: L'ouvrier escalier

l'équipe :

Scénario: Martin Valente, Gianguido Spinelli | Premier assistant: Fabrice Camoin | Image: Pierre-Yves Bastard | 1ère assistante image: Lise Grévillon| Son: Jean-Paul Bernard | Perchman: Carlos Mota | Décors: Judith Lacour | Accessoiriste: David Lagache | Maquillage: Emmanuelle Verani | Costumes: Mélanie Gautier | Montage: Valérie Deseine | Montage son: Patrice Grisolet | Mixage: Vincent Arnadi | Régie: Régis Melet, Thiphanie Starosciak, Richard Pigrée, Pierre Gomez, Malthide Mallet | Directrice de production: Marianne Germain | Production: Karé Productions | Producteurs délégués: Fabrice Goldstein, Antoine Rein France, 2010, 35mm, scope, couleur, 1h39 - Sortie : 4 janvier 2012

Martin Valente, réalisateur du film Un jour mon père viendra

« J’ai une vraie tendresse pour les losers magnifiques. Ce sont eux qui ont le plus à raconter parce qu’ils sont en permanence dans l’échec de la quête qu’ils mènent. Au-delà de ce qu’ils paraissent, ce sont des Don Quichotte. (...) Bien que le film traite du rapport père/fille, j’avais aussi envie de mélanger les genres et d’être à la fois dans une comédie très française – un cinéma que j’aime comme celui de Oury ou Veber – et une comédie sentimentale avec le couple formé par Chloé et son mari. Je voulais absolument que l’on se sente bien à la fin du film, heureux et tout à la fois déçu de les quitter. (…)

Je travaille depuis un moment avec François Berléand dont j’aime la fidélité. J’espère qu’il continuera longtemps à me faire l’honneur de me suivre! On l’a souvent vu dans des rôles d’homme cynique et un peu méchant. Mais il me semble au contraire qu’il n’est jamais aussi bon que lorsqu’il joue quelqu’un de tendre et lunaire. (...)

Gérard Jugnot, tout en étant très drôle, dégage une émotion incroyable. Il est de ces gens que l’on peut tout simplement poser devant la caméra et qui vous serrent le coeur – tout en vous faisant rire ! J’aime son sens de l’exigence, et sa grande délicatesse de proposer sans jamais imposer. (...)

Je suis persuadé – et elle va le démontrer de plus en plus – qu’Olivia Ruiz a un potentiel formidable comme actrice. Chose assez rare chez une femme aussi séduisante, elle possède également un réel potentiel comique et n’a pas peur d’en jouer.

Interpréter Stephen, cet espèce d’archétype, beau, intelligent, riche, généreux, ouvert, n’était pas évident du tout. Jamie Bamber a su trouver l’équilibre. Par petites touches, avec cette espèce de retenue anglaise – irlandaise en l’occurrence puisqu’il est américano-irlandais –, il arrive lui aussi à évoluer sur cette fine ligne entre le rire et l’émotion.

De l’écriture avec Gianguido Spinelli, mon coscénariste, jusqu’au montage du film je n’ai eu qu’une seule obsession, qu’un seul moteur, que le spectateur sorte de ce film l’esprit léger et le sourire aux lèvres. Comme après une bonne soirée entre amis en quelque sorte… »

Martin Valente se passionne très tôt pour le monde du 7e art. Héritier d'une certaine tradition du cinéma français comportant des scènes très dialoguées, il s'essaye d'abord aux courts métrages. En 1998, il réalise "Echecs et plonge", interprété par Lorànt Deutsch, et en 2000, "La Déclaration", avec Blanche de St-Phalle. Il rencontre un premier succès avec le court métrage "Ta soeur", qui est présenté dans de nombreux festivals, et sera récompensé au Festival d'humour de Meudon par le prix TPS et le prix d'interprétation pour Lorànt Deutsch. En 2003 il tourne son premier long métrage, "Les Amateurs", qui s'inspire du scénario de "Ta soeur". Il signe ensuite '"Fragile(s)", en 2007, puis "Un jour mon père viendra" en 2010, où il retrouve pour la troisième fois François Berléand, aux côtés de Gérard Jugnot et Olivia Ruiz… ]

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